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Éric Descarries
Clics : 46
Redécouvrir la mécanique à Tremblant
Éric Descarries
Clics : 46
Combien de fois avez-vous entendu cette complainte : « Ce n’est plus la mécanique d’autrefois » ? Vous voudriez redécouvrir la « bonne vieille mécanique » d’autrefois ? La meilleure façon de le faire, outre les expositions statiques de voitures anciennes, c’est de vous rendre à l’un des trois événements appelés les Classiques de ce magnifique circuit routier qu’est le Circuit Mont-Tremblant à un peu plus d’une heure au nord de Montréal.
Outre la beauté du site, si vous allez à une des Classiques, vous aurez droit à une visite dans les « paddocks » où vous pourrez examiner chaque mécanique en détail et même partager vos observations et opinions avec des participants.
Ne vous inquiétez pas, malgré les détails de la mécanique de chaque véhicule, vous y verrez des moteurs et autres pièces techniques faciles à reconnaître surtout dans la classe dite Vintage qui met en vedette des voitures anglaises, japonaises et américaines avec des moteurs à quatre, six ou huit cylindres sans l’embarrassante plomberie
anti-pollution ou un de ces couvercle de plastique qui recouvre le moteur le rendant, très souvent, partiellement invisible.
Si vous aimez vraiment la mécanique, vous verrez aussi aux Classiques de Tremblant, des voitures de type Formule souvent mues par un simple quatre cylindres Ford Kent ou Toyota ou peut-être une voiture exotique avec une mécanique très poussée. Mais ce qui est le plus instructif, c’est que, contrairement à un événement de type « international », vous pourrez discuter avec le propriétaire de l’auto ou avec son mécanicien voire même son équipe de tout point de vue technique.
La première Classique du Circuit Mont-Tremblant (une institution en elle-même) vient de se dérouler il y a quelques semaines (et ce, malgré une température maussade), mais il y en a deux autres qui s’en viennent, du 25 au 27 juillet ou du 26 au 28 septembre. Notez ces dates à votre agenda et souvenez-vous que les prix d’admission sont très raisonnables !
Éric Descarries
