Si vous pensez que l’invasion chinoise de l’automobile en Amérique a été évitée grâce à l’imposition de tarifs excessifs par le président américain (politique ensuite reprise par le Canada), sachez que ce n’est peut-être que partie remise. En attendant, les constructeurs chinois profitent de cette situation pour s’implanter ailleurs dans le monde, notamment en Europe.
Déjà, l’agence d’information Reuters prévoit une production annuelle de 300 000 véhicules chinois en Europe d’ici les prochains mois. Parmi les acteurs concernés, on retrouve le géant Great Wall Motors, qui recherche actuellement un emplacement pour sa première usine d’assemblage sur le Vieux Continent (l’Espagne et la Hongrie étant parmi les options envisagées). Selon une annonce publiée en octobre dernier, le constructeur pourrait proposer jusqu’à sept nouveaux modèles ou dérivés dans une première « vague » prévue pour le milieu de 2026.
Great Wall n’est pas seul. Le méga-constructeur BYD est déjà en train de construire des usines en Hongrie et en Turquie, tandis que Xpeng s’apprête à commercialiser des véhicules assemblés sous licence par Magna Steyr en Autriche… en attendant sa propre usine !
(Photo : Great Wall)

