Elisabeth Creighton est une skieuse alpine de 19 ans avec un bel avenir devant elle. Avant même de maîtriser pleinement ce sport, elle savait qu’elle ne suivrait pas la lignée familiale dans le monde du hockey.

Tout a commencé ici, au Québec, plus précisément au Sommet Olympia, où elle a pris ses premiers cours de ski dès l’âge de huit ans. Après avoir fait partie du groupe de la relève puis de l’élite des Laurentides (U-14) de 13 à 15 ans, elle a fait le saut vers un programme américain. C’est à Lake Placid, à l’école Northwood, qu’elle a pu déployer ses talents en optimisant sa pratique dans la catégorie U-18, grâce à une bourse d’études. Même aux États-Unis, Elisabeth demeurait animée par la certitude d’appartenir à l’équipe du Québec, un rêve qui, avec l’entraînement intensif et spécialisé, devenait de plus en plus accessible. C’est évidemment ce qui s’est produit lorsqu’elle a été invitée au camp d’entraînement et sélectionnée officiellement. Toutefois, elle a pris la décision de rester à Northwood tout en représentant l’équipe du Québec, équipe avec laquelle elle est restée trois ans.

Depuis qu’elle a terminé championne canadienne en slalom en 2024, Elisabeth se sent ragaillardie d’une confiance nouvelle. C’est cette confiance et ses performances qui ont motivé GEM-CAR à investir dans son projet. En effet, l’entreprise a accordé un montant de 5000 $ à Mme Creighton pour l’encourager dans son sport et lui permettre de couvrir les dépenses nécessaires à la poursuite de sa carrière. Elle pourra ainsi voyager pour les compétitions et les camps d’entraînement.

Au cours de la dernière année, Elisabeth a vécu quelques enjeux de santé qui lui ont fait réaliser l’importance de la diversification. En effet, elle a subi une commotion majeure à la fin janvier et ne s’en est rétablie qu’à la mi-mars. Cet accident a entraîné une longue pause dans sa saison ainsi que son exclusion du championnat mondial junior – elle n’était pourtant qu’à quatre points d’être qualifiée ! Qu’est-ce qu’un sportif sans son sport ? C’est à ce moment qu’elle s’est dit qu’elle ne pouvait pas demeurer dans l’attente et qu’en cas d’autre incident, elle devait avoir une autre occupation. Spécialisée en slalom et en slalom géant, Elisabeth a décidé qu’elle quitterait le milieu junior lorsqu’elle atteindrait ses vingt ans pour se classer SR, ce qui vient après U-21. Pour une skieuse, la carrière moyenne s’achève vers la fin de la vingtaine.

Elisabeth souhaite donc développer des centres d’intérêt et des habiletés extérieures au milieu sportif. À l’automne 2025, elle fera son entrée dans le milieu universitaire. Malgré les nombreuses invitations reçues, dont celle d’Harvard, elle s’est tournée vers l’Université de Denver. Là-bas, elle pourra suivre ses cours tout près d’une montagne de ski et bénéficier d’un programme beaucoup plus adapté à son sport : elle suivra ses cours de septembre à novembre, puis de janvier à juin. La pause scolaire entre novembre et janvier permet aux athlètes de se surpasser tout en bénéficiant d’une éducation complète. Elisabeth entamera le programme d’études internationales, ce qui, au Québec, s’apparente aux sciences politiques. Enfin, elle aimerait, après son baccalauréat, compléter une maîtrise en santé publique, selon la tournure que prendra son avenir.

Ne faisant plus partie de l’équipe du Québec, elle envisage ses prochaines années comme bien différentes des précédentes : elle devra coordonner ses camps d’entraînement et élaborer ses propres programmes pour progresser. Par ailleurs, elle aimerait aller s’entraîner en France cet été pour enrichir la saison à venir.

Être sportive demande énormément d’investissement financier et personnel, et c’est la raison pour laquelle il est important de commanditer nos athlètes d’ici.

Si vous êtes intéressé(e)s à soutenir le parcours d’Elisabeth, veuillez noter son courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.