Le gouvernement fédéral a confirmé qu’il suspendait l’application de la cible de ventes de véhicules électriques (VE) fixée à 20 % d’ici 2026. Cette décision survient dans un contexte économique marqué par les tarifs américains sur certains secteurs, qui affectent directement l’industrie automobile canadienne.
Selon Reuters, Ottawa souhaite offrir un répit aux constructeurs automobiles en assouplissant le mandat VE initialement prévu pour 2026 (Reuters). Cette mesure s’inscrit dans un plan plus large visant à soutenir les entreprises canadiennes face aux tensions commerciales.
Yahoo News rapporte que le gouvernement a décidé de mettre le mandat “en pause”, soulevant la question de savoir si des provinces comme la Colombie-Britannique, qui disposent de leurs propres objectifs, suivront l’exemple fédéral (Yahoo News).
Pour sa part, The Deep Dive souligne qu’Ottawa envisage une révision réglementaire du mandat, afin de l’adapter aux réalités actuelles du marché et aux défis liés à l’approvisionnement et aux coûts (The Deep Dive).
Du côté de l’industrie, cette suspension est accueillie comme un soulagement par certains acteurs, qui jugeaient les cibles trop ambitieuses à court terme. L’assouplissement permettrait de donner plus de temps aux constructeurs pour s’adapter à la demande réelle et aux capacités de production.
Cette décision illustre la complexité de la transition vers l’électrification du transport, où les objectifs environnementaux doivent composer avec les contraintes économiques et commerciales.