La saga des tarifs continue

À la suite de l’annonce du 2 avril du président américain Donald Trump concernant l’imposition prévue de tarifs de 25 % sur les automobiles construites au Canada et sur les pièces provenant du même pays (sauf celles qui respectent l’Accord automobile ACEUM décrété en 2020), le premier ministre du Canada, Mark Carney, a décidé de répliquer. Il qualifie cette décision d’injustifiée et de mal informée, et a répondu en imposant à son tour un tarif de 25 % sur les véhicules américains vendus au pays, sauf ceux ayant été construits sous les termes de l’Accord. Cette exception ne s’appliquera toutefois pas aux pièces américaines qui n’auront pas été fabriquées conformément à l’ACEUM.
Les pièces d’automobiles fabriquées aux États-Unis, mais destinées aux usines d’assemblage canadiennes seront, pour leur part, épargnées. Ironiquement, les véhicules construits au Mexique ne seront pas frappés d’une taxe supplémentaire, puisque ce pays continue de respecter les termes de l’Accord.
Dans le même ordre d’idées, le syndicat Unifor, section locale 444, nous avertit que l’usine Stellantis de Windsor devra arrêter sa production pendant au moins deux semaines à la suite de l’annonce de ces nouveaux tarifs.
Un dossier particulièrement complexe à suivre…
(Photo Stellantis)