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UN CARBURANT SYNTHÉTIQUE ET UNE NOUVELLE SÉRIE AU GRAND PRIX DE TROIS-RIVIÈRES
Par Piero Facchin
Tout récemment, le Grand Prix de Trois-Rivières a annoncé l’ajout d’une nouvelle série à sa programmation pour l’édition 2024 qui aura lieu du 9 au 11 août.
Les voitures de Courses Vintage Québec feront partie de ce weekend de courses et on pourra y retrouver des voitures comme les Mustangs et Camaro de premières générations ainsi que des Corvette, une Opel GT, et même une Lancia Scorpion pilotée par le journaliste Éric LeFrançois.
Dominic Fugère, le directeur général du GP3R, est très heureux d’accueillir cette série, mais il est d’autant plus excité qu’elles vont utiliser un carburant synthétique.
« L’objectif avoué de la venue d’épreuves de voitures classiques sur notre circuit est de démontrer qu’il est possible d’adapter des technologies éprouvées comme le moteur à combustion interne et les jumeler avec des innovations de pointe comme l’essence synthétique pour réduire l’impact environnemental de la mobilité », explique M. Fugère. « Les événements de course automobile comme le nôtre servent de vitrine pour exposer que la mobilité durable peut être enivrante, excitante et enlevante. Tout comme la voiture électrique ou le camion à hydrogène, l’automobile à carburant innovant fera partie de la transition énergétique », ajoute-t-il.
Les bolides de la série Courses Vintage Québec participent déjà à des courses sur des circuits comme celui du Mont-Tremblant, ICAR, Calabogie (Ottawa) et le Canadian Tire Motorsport Park (Mosport).
Plusieurs pilotes de la série Nascar qui étaient à la conférence de presse dont Raphaël Lessard, Andrew Ranger et LP Dumoulin ont tous roulé avec ce carburant dans le Défi Chevrolet l’an passé et ils n’ont remarqué aucune différence, avouant même que « ça marche en masse! ». D’ailleurs, M. Fugère va envoyer un baril de cette essence synthétique à l’écurie Innovation Autosport pour qu’ils puissent en faire l’essai.
L’utilisation de cette essence réduit l’empreinte carbone des moteurs à combustion interne de plus de 80 %, car les hydrocarbures qui la composent sont assemblés d’hydrogène vert, de CO2 capturé dans l’atmosphère et d’alcools distillés à partir de résidus agricoles et forestiers.
La région Trifluvienne sert déjà de vitrine pour des énergies alternatives avec le développement et la recherche sur l’hydrogène à l’UQTR ainsi qu’à Bécancour où on retrouve Air Liquide qui était jusqu’à tout récemment le plus gros électrolyseur d’hydrogène vert au monde.
Les billets pour le GP3R sont déjà en vente et les activités commenceront dès le vendredi 9 août à 10 heures.
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