(Article publié sur le site de l’AIA Canada, décembre 2023)

Par Stuart Klein, vice-président des programmes de carrosserie de l’AIA Canada et ancien instructeur d’I-CAR

Certains défauts de finition sont inévitables. Cependant, les défauts de finition dus à l’environnement peuvent être évités. Voici un aperçu des impacts de la météo, comme la température et l’humidité, sur les procédés de finition à base de solvants ou à base d’eau. 

La température affecte les matériaux de finition de plusieurs façons. Premièrement, s’il fait trop chaud, les temps d’évaporation et de durcissement sont écourtés. Cela peut causer plusieurs défauts de finition, comme des bulles de solvant et une pulvérisation sèche.

Si la température est trop froide, les temps d’évaporation et de durcissement sont plus longs, ce qui peut occasionner des coulures.

L’humidité peut également avoir un impact sur la finition. Quand l’air est trop humide, l’évaporation est ralentie pour les peintures à base de solvants et à base d’eau. Cela peut nuire au durcissement, et favoriser l’apparition de coulures, de cernes (semblables à l’effet d’une goutte de pluie qui tombe dans une flaque d’eau) et de bulles de solvant.

Les cernes apparaissent dans la peinture à base d’eau quand l’humidité ambiante est élevée, et que la première couche commence à capitonner sous la deuxième couche. Quand les molécules d’eau sont emprisonnées sous la couche de finition, cela peut causer des boursouflures et des bulles. Souvent, cela ressemble à une goutte de pluie qui tombe dans une marre.

La température et l’humidité ne peuvent pas toujours être contrôlées dans l’atelier, c’est pourquoi il est important de connaître les prévisions météo et de planifier en conséquence. Par exemple, en choisissant un diluant et un durcisseur qui conviennent aux niveaux de température et d’humidité prévues.

Pour en savoir plus sur les impacts de l’environnement lors de la finition des véhicules, inscrivez-vous aux cours de finition d’I-CAR Canada.