Par Anne Bourgoin

 

Équiterre et Enviromental Defence viennent de sortir un rapport qui montre qu’il est possible de doubler l’achalandage du transport collectif et donc de diminuer de 35 % le nombre de kilomètres parcourus en voiture d’ici 2035. Comment ? Grâce à des investissements fédéraux plus généreux et mieux ciblés

 

Le rapport propose quatre mesures qui auraient un impact direct sur la réduction des émissions de carbone. « Ce plan requiert des investissements de 35 milliards de dollars sur 12 ans, ce qui représente à peu de choses près l’équivalent des investissements du gouvernement dans le pipeline Trans Mountain. La différence c’est que notre plan permet à des gens — et non du pétrole — de se déplacer plus rapidement et à moindre coût », a lancé Catherine-Anne Pilon, analyste en mobilité durable chez Équiterre.

 

Selon les données de l’Association canadienne du transport urbain, les municipalités ont agrandi leurs parcs d’autobus, mais n’ont pas les moyens d’exploitation nécessaires à leur mise en service ni l’autorisation d’utiliser les fonds fédéraux pour augmenter les heures de service ou leur fréquence. Résultat ? « 1700 autobus prendraient la poussière dans des garages à travers le pays », souligne le rapport.