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CHEMINEMENT D’UN APPRENTI… (PARTIE 2)
Un apprenti c’est l’avenir, car il remplacera les mécaniciens ou les peintres qui partiront à la retraite. Souvent, les entreprises croient à tort qu’ils pourront « le former sur le tas », mais la rapidité des changements technologiques ainsi que la productivité exigée dans les ateliers, rendent la chose impossible. Qui est mieux placé qu’un compagnon avec son expérience pour développer ce nouvel employé ?
Le temps de la qualification
À la fin de son apprentissage, après avoir cumulé 6000 heures, l’apprenti doit réussir un examen afin d’obtenir le titre de compagnon. Cet examen qui comprend un volet théorie et pratique couvre tous les systèmes. Alors, imaginez-vous ce qui se passera si l’apprenti est utilisé seulement pour les changements d’huile, les travaux sur la suspension et la direction ou les freins et les pneus ! C’est un échec assuré !
Pénurie vous dites?
Afin de pallier le manque de main-d’œuvre actuel, nous recrutons aujourd’hui à l’étranger alors que nos centres de formation professionnelle débordent ! Pourquoi ? Faisons-nous vraiment ce qu’il faut pour attirer les apprentis et les garder dans le métier ? Les formons-nous adéquatement à devenir les mécaniciens ou carrossiers dont nous avons besoin ? Il y a environ 200 apprentis en cheminement dans chacun des dix CFP de la grande région de Montréal qui en compte. Faites le calcul… où sont-ils donc ?
Aidons les apprentis à trouver la place qu’ils méritent au sein de vos entreprises en les préparant convenablement. Ils seront les prochains à rendre les véhicules plus fiables et plus sécuritaires. Voici une publicité tangible pour votre clientèle !
Par Frank Tonon
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