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À L’ÉCOLE DES FEMMES
Il y a une quinzaine d’années à peine, les femmes étaient peu visibles dans l’industrie automobile, en particulier dans le marché secondaire de l’entretien et de la réparation. Situation matrimoniale exige, elles étaient le plus souvent responsables de l’administration et de la comptabilité, des tâches essentielles à la bonne marche de l’organisation, tâches qu’elles assumaient consciencieusement et avec brio.
Dans un marché conçu et géré par et pour les hommes, c’est aujourd’hui devenu la norme de voir les femmes devenir propriétaires et gestionnaires d’un atelier de mécanique ou de carrosserie, d’un magasin de pièces, d’une entreprise de vente et d’installation de pneus, de parcs automobiles et même titulaires de postes de direction au sein du secteur de l’assurance.
J’ajoute personnellement le domaine des communications où leur impact se fait sentir, en particulier dans l’organisation que je dirige. Par exemple, dans l’ édition de février/mars de L’AUTOMOBILE, elles comptent pour 80 % des auteures et objets de reportages. C’est énorme! En voici une nomenclature par ordre alphabétique :
Aline Albert, Nathaly April, Caroline Beaudoin, Anne Bourgoin, Stéphanie Chabot, Marie-Ange Cloutier, Venessa Di Vito, Jennifer Gilbert, Caroline Lacasse, Élisabeth Lambert, Catherine Langlois, Karole Lauzier, Johanne Maguire , Monica Paraschivescu,Jessica Parent, Marilyn Rouleau et Valérie Véronneau, sans oublier la rédactrice-en-chef de L’AUTOMOBILE, Isabelle Havasy.
EMPATHIE ET HUMANISME
Communicatrices hors pair dotées d’empathie, d’humanisme, du souci du détail et d’un sens des responsabilités à toute épreuve, ces femmes ont su, petit à petit, franchir le plafond de verre, ce frein invisible à leur promotion dans les structures hiérarchiques, tout en suscitant le respect de leurs collègues, de leurs clients et de leurs fournisseurs. Plusieurs d’entre elles, surtout chez les plus jeunes, ont complété des formations techniques de haut niveau dispensées par nos collèges et autres écoles spécialisées qui jalonnent tous les secteurs de notre marché. Elles sont dorénavant en mesure de faire progresser notre industrie en étant devenues, par exemple, des techniciennes diplômées, des gestionnaires éclairées et des collaboratrices accomplies.
L’époque pas si lointaine où c’était l’homme qui veillait à faire entretenir le véhicule de sa conjointe est révolue. Aujourd’hui, elles le font elles-mêmes et sont capables d’établir un dialogue productif avec leurs commettants.
En cette Journée internationale des femmes du 8 mars, je leur exprime ma profonde gratitude ainsi que celle de nos lecteurs et de tous les acteurs du marché de l’entretien et de la réparation
automobile.
Rémy L. Rousseau, éditeur.
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