Blogue d'Éric Descarries
Volkswagen Jetta GLI 2,0 litres et McLaren
Le 1er mars 2023
Comme je vous l’écrivais en juillet dernier, encore une fois, je me retrouve au volant d’une Volkswagen Jetta et encore une fois, je découvre quelque chose de neuf. Il faut dire que cette fois, il s’agit de la version GLI de la Jetta, une sorte de GTI à quatre portes. Et surtout que, au moment d’écrire ces lignes, le réputé magazine américain Car and Driver l’ait choisi comme un des six produits Volkswagen faisant partie des Choix de ses rédacteurs!
En fait, il faut préciser que la Jetta GLI de 2023 a conservé la plateforme MQB dite Mark 7 alors que la GTI soit passée à la MQB Mark 8. Et si la GTI est désormais animée par un quatre cylindres de 2,0 litres qui fait 241 chevaux, la Jetta GLI ne dispose que «de» 228 chevaux. Notez que la voiture dont il était question en juillet dernier n’était «que» une Jetta ordinaire à moteur de 1,5 litre (le même que celui du Taos)!
Bien entendu, je n’ai pas beaucoup de commentaires à rajouter sur le look de la Jetta puisque la GLI est presque pareille à la version courante. Sauf que, comme moi, vous constaterez que le constructeur allemand a légèrement modifié l’avant et retouché l’ornementation arrière pour que l’on en distingue le modèle sans «déformer» ce look tellement admirable de la voiture. Je dis «admirable» parce que, contrairement à plusieurs concurrentes, la VW Jetta se reconnaît de loin, et ce, même si sa ligne est aussi moderne que celle des «concurrentes». Et puis, en version GLI, elle fait tellement plus «sportive».
Il en va de même pour l’intérieur qui est presque identique à celui de la Jetta la plus luxueuse. Encore une fois, il me faut mentionner l’espace intérieur que je trouve très impressionnant. Le tableau de bord présente une instrumentation facilement lisible et des commandes toutes à la portée de la main. Toutefois, je me plains encore une fois du manque de convivialité du système de navigation. Outre cela, je lisais tout récemment que certains observateurs se plaignaient de la finition bâclée de cet intérieur mentionnant de «fausses coutures» au tableau de bord et des matériaux de moindre qualité pour les garnitures de portières…ils ont raison!
Autrement, ce même intérieur propose des sièges confortables avec un bon support latéral. Qui plus est, l’espace pour le débattement des jambes des passagers d’arrière est plus grand que pour bien d’autres berlines compactes et intermédiaires d’autres constructeurs. Enfin, ça ne prend qu’un simple coup d’œil pour se rendre compte que le coffre est très utile non seulement pour sa grandeur, mais aussi sa forme moins torturée que bien d’autres. Et il y a ce capot de coffre qui ouvre grand et ne laisse qu’un seuil bas qui facilite le «chargement».
Ce qui me laisse la mécanique. Cette fois, j’ai quelque chose de différent à écrire. En effet, la GLI dont il est question ici était mue par le quatre cylindres de «performance» de 228 chevaux combiné à la fameuse boîte automatique DSG (à double embrayage) à sept rapports. Évidemment, la suspension de la GLI est un peu plus ferme que celle de la Jetta de base, mais le freinage y est aussi plus puissant. Toutefois, les pneus d’origine 225-45 R18 avaient été remplacés par des Continental ContiWinterContact appropriés.
Sur la route
Mais alors, y a-t-il une si grande différence entre la conduite de la Jetta Highline essayée l’été dernier et la GLI de cet hiver? Malgré le fait que le deuxième essai ait eu lieu en hiver et que les pneus étaient moins «performants», on sent vraiment que la GLI dispose de plus de puissance. Sur du pavé sec, il est facile d’en arriver à 100 km/h en moins de sept secondes surtout avec «l’aide» de la boîte DSG aux passages de rapports plus rapides. Cependant, lorsqu’on met en prise (d’avant ou de marche arrière), on sent une hésitation avant d’en constater la prise ce que certains conducteurs pourraient prendre pour un défaut mécanique! Les reprises sont très rapides et très précises. Et vu que la direction est aussi précise et que le freinage à disques soit aussi puissant, on en vient à la conclusion que la GLI est une auto de «conducteur». Rappelons que cette Jetta est à traction (avant) ce qui pourrait être un handicap dans la neige ou sur la glace. Toutefois, son différentiel autobloquant à contrôle électronique vient corriger la majeure partie des faiblesses d’une telle motorisation. Ajoutez à cela une visibilité presque parfaite et on ne peut qu’avoir du plaisir avec cette berline d’origine allemande.
En ce qui a trait à la consommation, j’ai obtenu une moyenne de 10,08 l./100 km alors que l’ordinateur de bord affichait 9,4. Volkswagen recommande de l’essence Super pour un maximum de performance. La Volkswagen GTI est proposée à un seul prix, 34 495 $. Toutefois, mon véhicule d’essai avait une peinture optionnelle rouge métallisée de 295 $ ce qui amène la facture à 34 790 $ plus les 1750 $ de frais de transport et préparation en plus des 100 $ pour la taxe d’accise fédérale pour le climatiseur.
Sur le marché, la Volkswagen Jetta GLI doit faire face à une concurrence assez vive dont, bien entendu, la Honda Civic SI, mais elle s’y débrouille très bien. Surtout qu’il y a des amateurs de la marque qui y sont inconditionnels ! Voilà donc la parfaite berline qui devrait répondre à leurs attentes (et à celles de bien des consommateurs…).
Portes ouvertes chez McLaren
J’ai eu la chance, la semaine dernière, d’être invité chez le concessionnaire McLaren de Montréal (à Laval!) afin de participer à une journée de portes ouvertes soulignant l’arrivée de la nouvelle McLaren Artura hybride électrique enfichable.
Un nouveau Cadillac XT4…mais pas électrique!
Malgré le fait que la division Cadillac de General Motors ait déjà annoncé que tous ses véhicules à venir soient éventuellement électriques, cette importante marque vient de dévoiler une nouvelle génération de VUS compact XT4 à motorisation thermique.
En effet, le petit Cadillac XT4 2024 ne sera disponible qu’avec une seule configuration mécanique, soit une quatre cylindres turbocompressé de 2,0 litres, la boîte auto et la traction intégrale. Se pourrait-il que le constructeur y pense à deux fois avant de passer au tout à l’électrique? Oui, on sait que la prochaine génération de Chevrolet Equinox sur laquelle la Cadillac XT4 est plus ou moins basée sera disponible en électrique…mais est-ce un indice?
L’Artura est un coupé exotique mû par un V6 de 3,0 litres avec deux turbocompresseurs électriques combiné à un moteur électrique avec batterie rechargeable. Développant quelque 663 chevaux et 527 li-pi de couple, ce moteur accouplé à une boîte à huit rapports aurait une vitesse maximale de 205 m/h (330 km/h) et afficherait un prix de base de 280 000 $.
Cette journée très technique m’a permis d’en apprendre plus sur la procédure indiquée par McLaren pour l’entretien de l’auto en plus d’en savoir plus sur les pneus Pirelli qui l’équipent, des pneumatiques spécifiques avec le nom de MCC imprimé sur les flancs.
En plus de cela, j’ai pu visiter tout l’édifice du boulevard Chomedey grâce au directeur Riccardo Cardillo et voir non seulement les superbes autos qui y sont rangées pour l’hiver, mais aussi quelques véhicules «usagés» uniques qui y sont en vente!
Cette visite m’a aussi permis d’écrire certains articles spécifiques (au niveau de la sécurité) dans des publications comme L’Automobile et des magazines spécialisés comme le Magazine Innovations-Automobile et leurs versions numériques ! Merci à McLaren Montréal
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