En manchettes, Industrie de la carrosserie, Portrait de l'industrie de la carrosserie, Raynald Bouchard
UNE CARROSSERIE D’EXCEPTION DANS LA CITÉ DE L’ÉNERGIE
(Article publié dans le magazine L’Automobile Carrosserie, octobre 2023)
Par Raynald Bouchard
Tombé dedans quand il était petit, Martin Laframboise s’est initié à la carrosserie dans l’atelier de son père à Farnham avant de faire l’acquisition, en 2003, d’une première carrosserie éponyme à Shawinigan, puis en 2016 de l’Atelier Brouillette et Gagnon, aujourd’hui l’un des joyaux de la Cité de l’énergie, sous la bannière Fix Auto Shawinigan-Sud.
Un joyau pour plusieurs raisons. Avec ses 8 000 pieds carrés, l’emplacement peut accueillir seize véhicules, de même que deux tables de redressement, un atout appréciable pour une clientèle friande de VUS dans cette région du Québec bordée de lacs, rivières et forêts. Homme d’affaires avisé, Martin vient tout juste d’investir 500 000 $ pour mettre l’atelier au diapason des meilleurs de son industrie, en adaptant ses six baies de travail pour une meilleure productivité, tout en conférant à la bâtisse une apparence des plus invitantes. Plus encore, il vient de déposer une offre d’achat sur un atelier de mécanique à proximité en vue de complémenter les travaux de carrosserie, en particulier pour être en mesure d’offrir des services liés à l’intelligence artificielle, une technologie de plus en plus présente sur les véhicules de dernière génération.
Martin et ses filles
Fix Auto Shawinigan-Sud compte douze employés incluant, rareté de la main-d’œuvre oblige, deux nouveaux venus en provenance de la Colombie et des Philippines, et la venue d’un autre prévu pour bientôt. Mais c’est surtout l’arrivée spontanée de ses deux filles dans l’atelier qui lui ont fait le plus grand plaisir. Danyka a quitté son emploi dans le domaine de la petite enfance et Danaé, à la suite de son baccalauréat en gestion des ressources humaines, a quitté son emploi d’étudiante en hôtellerie pour venir prêter main-forte au niveau de l’accueil, de la comptabilité et de la direction de l’atelier, et ce, tout en interagissant de façon constante avec les techniciens.
Pourquoi se sont-elles embarquées dans l’aventure? « On a tellement vu notre père travailler à monter et gérer ses entreprises pour en faire des succès indéniables, que c’est la fierté qui a justifié notre choix », concluent-elles avec un brin d’émotion dans la voix, « d’autant plus que nous nous entendons très bien. »
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