(Article publié dans le magazine L’Automobile, avril 2023)

Par Raynald Bouchard

 

« Travailler avec des gens motivés qui veulent faire une différence, ça n’a pas de prix, d’autant plus que ce sont des bénévoles au sein de la division du Québec de l’AIA Canada qui débordent de nouvelles idées. » Tels fûrent les propos spontanés tenus par Maude Giroux, bachelière en Administration des affaires, lors son embauche à la direction de la division du Québec de l’AIA Canada l’an dernier. Moins d’un an à la barre de ses nouvelles fonctions, la directrice sait qu’elle a encore beaucoup à apprendre sur cette organisation dont elle fait maintenant partie.

 

La division du Québec fait corps avec la structure nationale pour solutionner l’un des plus importants enjeux de l’industrie de l’entretien et de la réparation automobile, soit le Droit à la réparation. « Ce dossier continue de prendre de l’ampleur et nous voyons maintenant des projets de loi sur le droit à la réparation présentés par tous les principaux partis politiques fédéraux», précise Mme Giroux.

 

Le Droit à la réparation milite pour que les constructeurs de véhicules fournissent toutes les données de réparation aux ateliers de mécanique et de carrosserie. Le secteur de l’entretien et

de la réparation automobile a besoin d’un accès sécurisé et équitable aux données de diagnostic

et de réparation sans fil afin de garantir des conditions de concurrence équitables pour les

petites entreprises et l’équité pour les consommateurs.

 

Mme Giroux ajoute que le manque de relève dans le marché secondaire constitue un autre dossier chaud auquel est confrontée l’industrie. « La division du Québec de l’AIA Canada, visite les CFP pour discuter des maintes opportunités d’emploi dans l’industrie, afin d’attirer une relève qualifiée dans nos ateliers et chez nos distributeurs détaillants. »