Blogue d'Éric Descarries
Le Mazda CX-50, un super CX-5?
Le 13 juillet 2022
Il y a de ces véhicules qui me laissent parfois perplexe. Le tout nouveau Mazda CX-50 est l’un d’eux. Alors qu’il a été vanté par certains membres de la presse comme étant un véritable VUS avec des capacités hors route, moi, je l’ai plutôt vu comme un VUM d’allure plus imposante que son plus petit cousin, le CX-5. En fait, je le vois plutôt comme un super CX-5|
Rapidement décrit, le CX-50 est exactement cela. Ce plus «grand» VUM repose sur une plateforme issue de la Mazda3 avec une suspension arrière avec barre de torsion ce qui est différent de celle du Mazda5 avec ses bras multiples. De plus l’empattement est plus long et que la caisse du véhicule plus spacieuse. Pour le reste, je me suis senti au volant d’un super CX-5.
Éric Descarries)
Le véhicule qui m’a été confié par Mazda Canada était une version GT Turbo du CX-50. Évidemment, ce VUM affiche une ligne plus raffinée que celle du CX-5 avec un avant plus pointu et un toit plus «écrasé». Toutefois, je vous mets en garde immédiatement en garde, ce n’est pas une version à sept passagers du CX-5. Le CX-50 (Mazda n’a pu utiliser une autre identification comme CX-4 afin de ne pas confondre ce modèle avec une version chinoise différente déjà appelée CX-4) est toujours à cinq places. En ce qui me concerne, j’aime bien l’avant du véhicule avec son nez plus pointu et plus avancé, mais j’ai toujours un peu de difficulté avec son arrière raccourci que j’aurais aimé voir avec plus de porte-à-faux. Question de lui donner un look plus robuste, les designers de Mazda ont ajouté des carénages de plastique noir autour des passages de roue au CX-50 qui jouit déjà d’une garde au sol un peu plus haute que celle du CX-5. Un look plus robuste? Cela, c’est une question de goût.
L’intérieur du CX-50 se présente d’abord avec un tableau de bord semblable à celui du CX-5, mais avec un peu plus de raffinement. L’instrumentation y est facilement lisible et j’ai bien apprécié l’affichage de la vitesse en réflexion dans le parebrise (ce que tout véhicule devrait, à mon avis, avoir!). L’écran central est suffisamment grand, mais, encore une fois, je n’ai pas apprécié cette roulette centrale à la console pour gérer les diverses fonctions de cet écran. Bien entendu, avec le temps et un peu d’acclimatation, je m’y serai habitué, mais pourquoi me compliquer la vie pendant que je conduis au lieu de me donner de bonnes vieilles commandes à bouton? Je trouve ce système tellement distrayant! J’ai dû m’arrêter souvent pour trouver un poste de radio…
Les sièges avant sont confortables et on doit apprécier les quelques pouces ajoutés à l’empattement pour plus de confort à l’arrière. Je dois cependant avouer que le toit plus profilé, donc plus bas, vole un peu d’espace de débattement pour la tête. Il faut dire que le CX-50 a droit à l’option d’un toit ouvrant panoramique plus grand qui, lui aussi, vole encore un peu de place pour la tête.
Quant à l’espace de chargement, il est relativement généreux, grâce encore une fois à cet empattement allongé. En rabattant les dossiers des sièges d’arrière (60/40), on obtient encore plus de place. Mais cela, vous vous en doutiez, bien entendu!
Sous le capot
Si vous optez pour un Mazda CX-50 de base, vous obtiendrez un moteur à quatre cylindres de 2,5 litres et 187 chevaux. Cependant, mon véhicule d’essai GT Turbo avait cette version turbocompressée du même moteur qui développe alors 256 chevaux et 320 livres-pied de couple. Ce moteur ne vient qu’avec une boîte de vitesses automatique à six rapports et la traction intégrale. La suspension, je le répète, est à jambes indépendantes à l’avant et à bras tirés avec essieu à torsion à l’arrière. Les pneus sont des Goodyear Eagle Touring 245/45 R20 superbes pour la route, mais pour les excursions hors route? Ben non!
Sur la route
Vu que ce n’était pas la première fois que je mettais la main sur une Jetta, je croyais me retrouver toujours dans la même voiture. Eh bien, ce ne fut pas le cas! Et, pour une fois, j’ai eu besoin d’une berline avec un certain confort pour un long déplacement. En effet, le weekend dernier, je me suis déplacé vers le Canadian Tire Motorsport Park (tout près de Toronto) durant le weekend pour couvrir l’évènement d’endurance IMSA WeatherTech. C’est plus de cinq heures de route, cela!
Question performance, la Jetta avec le nouveau moteur est capable d’atteindre le cap des 100 km/h en moins de huit secondes (et elle peut faire patiner les roues avant pour faire crier les pneus!). Ses reprises sont aussi rassurantes et grâce aux palettes au volant, on peut mieux exploiter la boîte automatique!
Mais c’est sur l’autoroute que l’on peut apprécier cette auto. Ce qui m’a surpris le plus, c’est son silence de roulement! Puis, il y a sa suspension, un peu plus souple et moins ferme qu’autrefois (malgré le choix de la position Sport), mais combien confortable en vitesse de croisière. Notez que j’ai bien utilisé le régulateur adaptatif sur la notoire autoroute 401! Roulant entre 110 et 115 km/h, l’ordinateur de bord a commencé à m’indiquer une moyenne de consommation de 4,5 litres aux 100 km! Mieux que l’ancienne version au diesel! Mieux que certains véhicules hybrides électriques! Vraiment un véhicule à recommander pour ceux qui doivent rouler pour gagner leur vie!
Inutile de vous dire qu’en circulation urbaine, la Jetta est très à l’aise. Facile à garer, elle est aussi agile dans la circulation alors que son freinage demeure très rassurant. Certains se plaindront peut-être que la direction soit un peu plus tendre qu’autrefois, mais elle demeure précise. Disons que la Jetta a évolué. Elle est un peu moins «brute», tellement plus raffinée! Donc, si les VUS et les VUM ne sont pas pour vous, regardez un peu du côté de cette presque légendaire Allemande. Elle peut vous paraître peut-être un peu plus «classique» avec une ligne plus réservée que certaines de ses concurrentes, mais elle demeure d’actualité!
Question consommation, ma moyenne pour une semaine de conduite (plus axée sur les autoroutes vu les circonstances) aura été de 5,5 l/100 km selon mes calculs à la pompe! Impressionnant, n’est-ce pas? Quant au prix, je le précise, la Jetta Highline commence à 29 895 $. La seule option de mon véhicule d’essai était cette peinture rouge spéciale (King’s Red…Rouge royal.) de 295 $. Ajoutez à cela le transport et la préparation de 1750 $ et les 100 $ de la taxe d’accise pour la climatisation et on en arrive à un total de 32 040 $. Mentionnons qu’il existe une version moins élaborée de cette Jetta (moins de 24 000$) avec le même moteur, mais livrable avec la boîte manuelle à six rapports.
Une petite visite chez Pigeon
J’aime bien rendre une petite visite chez mon ami Michel Pigeon, le seul véritable «constructeur» de voitures spécialisé qui a pignon sur rue au Québec (il y en a quelques autres, mais, dans son cas, sa production est plus régulière). Cette semaine, il travaillait sur deux Cobra de son cru et une réplique de Ford GT40. Et il en aurait d’autres en commande. Ça promet! Je me promets d’y retourner!
Hors contexte
Les mots qui suivent n’ont rien à voir avec l’automobile, mais, suite au visionnement d’une émission de télé à PBS sur les gens qui ont travaillé sur le super télescope James Webb, je me demande comment cela fait-il qu’il y ait des gens aussi «débiles» que certains dirigeants mondiaux qui incitent aux révolutions ou qui profitent de leur pouvoir pour provoquer des guerres meurtrières sur notre insignifiante petit planète alors que le James Webb nous transmet de superbes photos de galaxies lointaines où il a des millions de planètes. Qui sait? Certaines de ces planètes devraient avoir des vies, n’est-ce pas? Y a-t-il d’autres, «stupides», sur ces planètes? Avez-vous vu les photos? Avez-vous essayé de compter les planètes? Est-ce possible?
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