Carrosserie, En manchettes, Isabelle Havasy
CCS COLLISION, UN NOUVEAU JOUEUR DANS LE SECTEUR DE LA CARROSSERIE
(Article publié dans le magazine L’AUTOMOBILE Carrosserie, avril 2024)
Par Isabelle Havasy
Les ateliers de carrosserie au Québec ont désormais une nouvelle solution de rechange pour réduire leurs coûts et augmenter leurs profits. Depuis l’été 2023, ils peuvent rejoindre CCS Collision, un réseau unique en son genre.
Consolidated Dealer’s Co-Operative Inc. qui dessert plus de 2 600 membres à travers le Canada, a lancé CCS Collision en 2013 pour aider ses clients carrossiers à augmenter leurs revenus et leur profitabilité. Ce « réseau invisible » offre à ses adhérents une rentabilité accrue, notamment grâce à l’élimination des frais habituellement associés aux franchises et aux enseignes. « Notre modèle d’entreprise est basé sur quelque chose de complètement différent de tout ce qui existe sur le marché », explique Charles Aubry, responsable du développement commercial. « Parce que nous sommes une coopérative, nous appartenons à nos membres. Nous avons toujours leurs intérêts à cœur et nous leur redistribuons nos bénéfices. »
Flexibilité et liberté
Ce type d’organisation, beaucoup plus flexible, offre également davantage de liberté aux carrossiers. « Nos ateliers signent les ententes directement avec les assureurs, ce qui leur permet de choisir avec qui ils désirent travailler. En prime, ils n’ont pas de convention d’exclusivité avec les concessionnaires ni de contrat à long terme avec nous. Ils peuvent conserver leur nom d’origine et ainsi mieux gérer leur image, leur identité. » L’offre de services englobe la gestion d’atelier, le montage de portraits financiers, de même que les nombreux outils développés à l’interne, lesquels fournissent des données et des tableaux de bord. Et qui dit meilleure gestion de la capacité, dit aussi hausse des profits.
« Notre réseau compte 90 ateliers de carrosserie, avec une capacité de plus de 350 millions de dollars, soit une moyenne de 3,5 à 4 millions par établissement », précise M. Aubry. Le Québec constitue le dernier volet du développement des affaires de CCS Collision. Un marché très intéressant qui offre un fort potentiel de croissance, selon le responsable du développement commercial, à qui revient cette tâche qu’il accomplit avec passion. « C’est aussi le plus difficile à percer parce que c’est le plus consolidé en franchises à l’heure actuelle. » M. Aubry a bon espoir d’atteindre, sinon de dépasser, son objectif d’une capacité de 100 millions de dollars de clients. Depuis décembre uniquement, il en a cumulé plus de 14 millions, et le nombre d’ateliers qui rejoint le réseau ne cesse de croître.
Un club très sélectif
Mais ne devient pas membre de CCS Collison qui veut. « On accepte seulement les carrossiers parrainés par un concessionnaire, ceux qui sont certifiés électriques ou affiliés à une marque qui n’a pas de dépositaires. » Dans le cas contraire, ils doivent démontrer qu’ils sont bien implantés et que leur vision d’avenir concorde avec celle de CCS Collision. « On ne vise que les meilleurs! », conclut M. Aubry.
Avant de faire le saut chez CCS Collision, M. Aubry travaillait comme directeur de comptes chez Progi. Ces cinq années de services au sein de l’entreprise lui ont permis de développer son expertise dans le secteur de la carrosserie.
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