En manchettes, Industrie de la mécanique
UN VENT DE FRAÎCHEUR POUR L’INDUSTRIE DES SERVICES AUTOMOBILES DE LA RÉGION DE QUÉBEC ET LÉVIS
Le 2 août dernier, le Gouvernement du Québec, a émis un décret modifiant le décret de l’industrie des services automobiles de la région de Québec et de Lévis. Le Comité paritaire de l’industrie des services automobiles de la région de Québec et Lévis (CPA Québec) a introduit de nouveaux taux minimums applicables aux métiers et occupations de l’industrie. Dorénavant, les taux minimums faisant mal paraître la réalité de l’industrie devient des taux minimums basés sur le salaire MOYEN des métiers et occupations de la région. Par exemple, un apprenti mécanicien voit le salaire minimum au décret passer de 15,73$ à 19,29$, une augmentation de 23%. De façon générale, l’ensemble des métiers et occupations voient les taux minimums augmenter de 25%. Plus précisément, 914 assujettis sur 5828, soit 15.6% verront leur salaire augmenter afin de rencontrer les minimums exigés par le nouveau décret.
Cette nouvelle orientation du CPA Québec-Lévis vise à dynamiser son industrie et l’image du CPA Québec-Lévis qui subit la critique de ses assujettis quant aux salaires minimums qui n’a pas suivi l’évolution de l’industrie. Les objectifs poursuivis sont les suivants :
Des taux de salaires moyens minimums basés sur la réalité régionale deviennent attractifs auprès des employés des autres industries;
L’image salariale de l’industrie attirera plus de jeunes vers les métiers et occupations de l’industrie des services automobiles. Ainsi les centre de formation professionnel (CFP) devrait recevoir plus d’inscriptions pour les DEP de nos métiers;
L’effet salariale de ce nouveau décret aidera grandement le recrutement international des associations de l’industrie;
L’intérêt pour la qualification soit l’obtention d’une carte de compagnon ou de compagnon supérieure devient un enjeu intéressant puisque plusieurs y verront un intérêt salarial et pour les entreprises une main d’œuvre plus qualifiés.
Ce vent de fraîcheur estival arrive au bon moment considérant l’importante pénurie de main d’œuvre qui souffle sur la région depuis quelques années et la perte de 500 travailleurs depuis 2 ans ayant opté pour une retraite amplement méritée ou pour le choix d’aller vers d’autres industries plus attrayantes.
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