Récession ou pas, le marché secondaire de l’automobile tirera mieux son épingle du jeu que tous les autres secteurs économiques.

C’est ce que soutient l’association des fournisseurs de pièces de rechange (Automotive Aftermarket Suppliers Association) pour qui ce marché ne subirait pas de fluctuations majeures comme dans le cas des autres marchés.

La question est de savoir si le Canada et les États-Unis entreront ou non en récession et, le cas échéant, quelle en sera la sévérité. Les avis sont partagés mais on observe actuellement une baisse de l’activité économique. « En période de récession, affirme l’AASA, notre marché est l’un des secteurs les plus attrayants pour les entreprises, les employés et les investisseurs. En cas de ralentissement économique, les consommateurs réduisent généralement leurs dépenses discrétionnaires, ce qui n’est pas le cas pour les réparations automobiles qui revêtent souvent un caractère d’urgence car elles doivent être faites pour garder un véhicule sur la route de façon sécuritaire. »