Blogue d'Éric Descarries, Éric Descarries, Pièces et pneus
Toyota Venza Limited…reconduite…pour la dernière fois.
Le 23 mai 2024
Si je me souviens bien, j’ai commencé à publier des impressions de conduite et des commentaires sur les automobiles et camionnettes il y a environ 40 ans. À cette époque, j’écrivais des textes surtout sur les automobiles, les VUS n’étant pas à la mode et les pick-up n’affichant pas encore cette opulence qui les caractérise aujourd’hui. Me semble qu’en 40 ans, je n’ai pas écrit deux fois sur le même véhicule dans la même publication…j’ai déjà écrit deux et trois fois sur le même véhicule mais dans des publications différentes (surtout des magazines à l’époque).
Cette semaine, pour la première fois, je devrai me « répéter ». En effet, le véhicule dont il est question dans ce blogue est la Toyota Venza Limited 2024. Or, si vous faites un peu de recherche dans ce blogue, vous allez retrouver le même véhicule traité en août 2022. Normalement, cela aurait dû vouloir dire que le constructeur lui avait apporté suffisamment de retouches ou de modifications pour que l’auto mérite d’être mentionnée de nouveau. C’est, du moins, ce que j’espérais en choisissant la Venza pour mon blogue cette semaine. Erreur! J’aurais dû vérifier moi-même! Il n’y a rien de changé! Pas de farce!
Par conséquent, je pourrais vous dire d’aller jeter un coup d’œil dans les archives de ce bloque ou j’aurais pu tout simplement « copier-coller » mon texte original…Mais je préfère y revenir tout simplement. Après tout, cette auto (est-ce une version familiale de la Camry ou un VUS basé sur la même auto, la question refait surface) me plaît toujours et, après une semaine à son volant, je la trouve toujours aussi agréable à conduire. Pas des plus rapides…mais agréable. Alors, pourquoi en parler? Parce que les jours de la Venza sont comptés. En effet, Toyota la remplacera sous peu par la Crown Signia, un VUS un peu plus grand que la Venza (dont la plateforme est la même que celle du RAV4) mais plus petit que le Highlander.
En ce qui a trait au design, je vous laisse le juger de vous-même. Les designers de Toyota ont accompli un beau travail en redessinant la Venza il y a deux ans, surtout de se débarrasser de l’avant qui ressemblait à un logo Toyota « fondant » du capot vers le parechoc. La Crown Signia ne sera peut-être pas aussi jolie…mais cela sera une autre histoire.
L’intérieur non plus n’a pas été modifié. Depuis son lancement, plusieurs chroniqueurs et observateurs ont pu constater que le compartiment intérieur de la Venza est un peu plus étroit à la hauteur des glaces que celui du RAV4. Toutefois, plusieurs ont aussi vanté le toit panoramique électrochromatique « Star Gaze », une caractéristique que l’on ne voit habituellement que sur des véhicules de grand luxe!
Pour le reste, ma deuxième tournée au volant de la Venza m’a permis d’apprécier les commandes des accessoires mieux disposées sur le tableau de bord que la solution mise de l’avant par plusieurs constructeurs qui adoptent la solution de la commande électronique « en quelque part » dans des pages de l’écran électronique. Si certains croient que c’est étroit dans la Venza, moi, je ne l’ai pas remarqué. Les places avant et arrière sont relativement confortables et je n’ai pas senti que l’on était à l’étroit à l’arrière, au contraire. Toutefois, même si l’espace réservé aux bagages à l’arrière est, selon les chiffres de volumes du constructeur, moins imposants que dans le VUS RAV4, en ce qui me concerne, je l’ai trouvé utile car j’y ai transporté des objets encombrants assez facilement.
Toutes les Venza se caractérisent par la même mécanique. Ce sont toutes des véhicules à traction intégrale mus par un moteur à quatre cylindres à essence de 2,4 litres et de 219 chevaux combiné à une boîte automatique à variation continue (CVT) et deux moteurs électriques à l’avant et un seul à l’arrière. Ah oui! J’ai oublié de vous dire que toutes les Venza sont hybrides mais elles ne sont pas PHEV (Plug-In Hybrid Electric Vehicle ou enfichable). Ce système est autonome et recharge la batterie au besoin pour un fonctionnement d’appoint de courte durée. Autrement, le châssis est monté sur une suspension avant à jambes de force et arrière à bras tirés. Le freinage est à quatre disques et la direction est électriquement assistée. Les pneus de ma voiture d’essai étaient des Bridgestone Ecopia H/L 225/55R-19 reconnus pour leur faible résistance au roulement. La capacité de remorquage peut varier de 454 à 1588 kilos.
Sur la route
Évidemment, la Venza n’est toujours pas une voiture de course ou de sport. Mais elle peut se qualifier comme voiture de tourisme de haute qualité avec une tenue de route respectable. Les accélérations de 0 à 100 km/h tournent autour des neuf secondes mais les reprises m’ont paru un peu plus rapides. La tenue de route est respectable sur routes sinueuses, ce qui n’est pas si mal pour un véhicule de près de 4000 livres. J’ai apprécié l’affichage de la vitesse en réflexion dans le pare-brise et la visibilité tout le tour.
En ce qui concerne la consommation, j’ai malencontreusement effacé certaines données mais le compteur au tableau de bord marquait 6,9 l./100 km. Notez que la majorité de mes déplacements se sont faits en situation urbaine et je croyais faire un peu mieux vu que c’étaient les moteurs électriques qui agissaient le plus souvent comme force motrice.
Enfin, je le mentionne encore une fois, la Venza tirera sa révérence aussitôt que la Crown Signia sera commercialisée en tant que modèle 2025. Dans sa finition Limited, ma Venza de base affichait un prix de base de 52 250 $ auquel il faut ajouter certains frais écologiques incluant la taxe de 100 $ pour la climatisation et les 1930 $ de frais de transport et on en arrive à un grand total de 54 313,58 $.
Toutefois, si l’actuelle Venza vous intéresse, puis-je vous suggérer de visiter votre concessionnaire Toyota au plus vite ? Car le constructeur commence déjà à nous avertir de la disponibilité limitée de la voiture…
Comments are closed