Par Anne Bourgoin

Alors que la Grande-Bretagne avait annoncé qu’elle renonçait aux moteurs à combustion dès 2030, le premier ministre, Rishi Sunak, a annoncé le 20 septembre repousser cette interdiction de nouvelles voitures et camionnettes à essence et à diesel à 2 035. « Une nouvelle approche de la lutte contre le changement climatique », selon ses dires.

Le plan de l’Union européenne exige qu’après 2035 toutes les nouvelles voitures vendues ne produisent aucune émission, entraînant ainsi l’interdiction de la vente de nouveaux modèles à essence et à diesel sur tout le territoire européen. Les constructeurs automobiles ont fait connaître leur mécontentement alors qu’ils avaient déjà mis en place des investissements. « L’annonce modifie les négociations complexes de la chaîne d’approvisionnement et la planification des produits, tout en contribuant potentiellement à la confusion des consommateurs et de l’industrie », a par exemple déclaré un porte-parole de Kia.