Avant son élection, Donald Trump a souvent évoqué la possibilité d’imposer des tarifs de 200 % sur les véhicules fabriqués au Mexique, dans le cadre de sa politique visant à renforcer la production intérieure. Lors d’un discours dans le Wisconsin, avant son élection, il avait déjà mentionné cette intention, suggérant qu’une telle mesure pourrait décourager les constructeurs automobiles de délocaliser leur production à l’étranger.

Si cette promesse de campagne devenait une réalité, les impacts sur l’industrie automobile nord-américaine pourraient être importants. Des constructeurs comme General Motors, qui importe chaque année des dizaines de milliers de véhicules depuis ses usines mexicaines, notamment la Chevy Blazer et la Silverado 1500, seraient directement touchés. Cette mesure entraînerait une hausse des coûts de production et des prix à la consommation, impactant ainsi les consommateurs américains. Les relations commerciales avec le Mexique en seraient également affectées, posant des défis aux chaînes d’approvisionnement et incitant les entreprises à envisager des alternatives coûteuses, comme le rapatriement de la production aux États-Unis.

Cette approche protectionniste est particulièrement orientée vers l’électorat du Midwest, une région où le secteur manufacturier joue un rôle essentiel. Elle pourrait redéfinir les priorités de l’industrie automobile en fonction de nouvelles dynamiques commerciales, dans un contexte où les politiques économiques protectionnistes de Trump continuent de remodeler les échanges et la production dans l’ensemble de l’Amérique du Nord.

(Photo : Shutterstock)